Grand pas en avant pour scientifique belge spécialisé en VEGF

27-10-2004

Une histoire VEGF: pourquoi le Centre Packard a recruté Peter Carmeliet en tant qu’adviseur scientifique

Il y a quelques années, les scientifiques étaient intrigués par le monde de la SLA, à la suite d’un rapport scientifique inhabituel d’un laboratoire universitaire belge. Le laboratoire a entrevu un lien entre les mutations dans le gène qui influence la croissance des fûts de sang d’une part, et les symptômes que manifestaient des animaux d’expérience, porteurs du gène, d’autre part. Ces symptômes ressemblaient aux symptômes de la SLA.

Dans des circonstances normales, le gène connu comme VEGF, fournit le projet pour le facteur de croissance de cellules endothéliaux vasculaires, une protéine qui stimule une croissance rapide des fûts de sang dans des tissus caractérisés par un manque d’oxygène. Les scientifiques ont constaté qu’en cas d’une modification du gène, (on transférait le gène humain à des animaux d’expérience), la croissance du tissu musculaire affaiblissait progressivement, à peu près de la même façon qu’en cas de la SLA. Le tissu de la moelle épinière était affecté de la même façon.

Dans un stade suivant de sa recherche, le scientifique belge Peter Carmeliet élaborait, en collaboration avec son collègue Wim Robberecht et d’autres scientifiques, une étude sur le gène VEGF auprès environ 2000 personnes en Belgique, en Suède, et au Royaume- Uni. Dans cette population ils ont trouvé trois versions du gène avec des différences minimales. Deux de ces versions entraînaient un niveau plus réduit de la protéine VEGF dans le corps. Des recherches plus détaillées ont suggéré, à notre étonnement, qu’un niveau bas du VEGF augmente la possibilité de développer la SLA.

Très récemment, Peter Carmeliet et ses collègues ont démontré que le VEGF joue un rôle déterminé lors du développement du système nerveux, plus précisément par rapport à la survivance des différents neurones dans diverses circonstances.

Finalement ces scientifiques disposent de preuves frappantes qui démontrent que le VEGF aide à protéger le système nerveux contre ce genre d’attaques typiques de la SLA, les soi- disant dégâts excitotoxiques.

Impressionné par le rôle que joue le VEGF dans le système nerveux sain, et en raison des dégâts clairs causés par un manque de VEGF, Carmeliet et ses collaborateurs ont fait des études sur les possibilités de génothérapie VEGF pour la SLA. Les essais sur des animaux étaient encourangeants : après l’administration du VEGF aux souris SOD1 qui modélaient la maladie, la maladie se développaient beaucoup plus tard. En plus, l’espérance de vie de ces animaux d’expérience augmentait de 30%, ce qui est un effet thérapeutique drastique lorsqu’on le compare avec d’autres méthodes. Entre- temps la recherche continue.

Le Centre Packard se réjouit de pouvoir souhaiter le bienvenu à Peter Carmeliet en tant que nouvel adviseur. Il se consacra à la présentation de nouvelles méthodes de recherche et à l’évaluation des approches existantes et des stratégies du Centre. En collaboration avec les autres adviseurs, il veillera certainement sur la qualité du Centre Packard.

Avant, Carmeliet collaborait déjà avec Alex Kolodkin, un scientifique du Centre Packard, et avec son équipe. Ils échangeaient de l’expertise et du matériel de recherche. Kolodkin espère dévoiler la base de l’effet protecteur de VEGF et il croit que celle-ci peut être mise en rapport avec un système de signalisation interne qui sert à une bonne communication entre les neurones et les muscles qu’ils stimulent.

En tant que médecin et professeur en médecine, Peter Carmeliet est lié au Centre pour la Technologie Transgénétique et Génothérapie de l’Université Catholique de Louvain. Il était chercheur à l’Université de Harvard et à l’Institut MIT s Whitehead aux Etats-Unis. Ses résultats de recherche ont été reconnu de divers prix et de conférences parmi lesquelles la Conférence Prestigieuse Nobel Forum. Carmeliet a divers brevets et ses publications ont plus de 10.000 citations dans diverses magazines scientifiques. Son collègue, Wim Robberecht, est adviseur au Centre Packard depuis la fondation du Centre.

Pour des infos sur le Centre Robert Packard pour des recherches SLA à l’Institut John Hopkins : www.alscenter.org

La sclérose latérale amyotrophique (la SLA) est une affection neuromusculaire progressive et ravageuse qui entraîne la paralysie complète et la perte des fonctions vitales, y inclu la possibilité de manger, de parler et de respirer. La SLA évolue rapidement et est incurable. La plupart des patients décède dans les 5 ans après le diagnostic.

Le Centre Robert Packard qui se consacre exclusivement à la recherche sur cette maladie ravageuse, se situe à Baltimore et il y a une collaboration avec des scientifiques du monde entier. Typique est l’approche enthousiaste pour développer de nouveaux traitements pour la SLA, aussi connue sous le nom de Maladie de Lou Gehring. Le Centre est unique dans son genre et vise à traduire des essais de laboratoire à des résultats cliniques, de façon confidentielle, aussi vite que possible; d’expérienes précliniques à des tests sur des patients. Dans le passé, cette stratégie a eu du succès pour le SIDA, le cancer et d’autres maladies.

Les scientifiques et les collaborateurs cliniques du Centre Packard sont, tant directement qu’indirectement, liés aux principales entreprises pharmaceutiques et biotechnologiques, qui diposent tant de l’infrastructure que de l’expérience pour fabriquer des thérapies à succès, partant de médicaments prometteurs.

Pour plus d’infos sur le Centre Packard et la SLA, visitez le site suivant : www.alscenter.org

 
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