Scientifiques canadiens à l'avant-garde dans la recherche de la SLA

12-07-2013

Travail axé sur l'amélioration de la qualité de vie des patients

Publié par Lindsay Kelly

Canada ouvre la voie dans la recherche sur la sclérose latérale amyotrophique (SLA), une maladie neurodégénérative mortelle pour laquelle il n'existe aucun remède. Cependant, les chercheurs sont optimistes, ils sont sur le point d'une percée majeure dans la compréhension du fonctionnement des SLA et comment il peut être mieux traités.

Mutations du gène
Reconstituer les subtilités de la maladie est comme assembler un puzzle, a déclaré le Dr David Taylor, directeur de la recherche pour le Canada de la SLA. Certaines pièces ont été découvertes, mais il y a beaucoup plus toujours portés disparus. Plusieurs mutations du gène causant la SLA ont été identifiées ces dernières années, et les chercheurs tentent de découvrir des liens entre eux, alors ils peuvent passer à des essais cliniques dès que possible.

Taylor croit que les chercheurs sont seulement un an ou deux de faire un pas décisif. « Nous commençons à en savoir plus sur ce qui est SLA et quelles sont les connexions », dit-il. « Chacun de ces (gènes), quand ils sont différents dans votre corps, provoque des neurones moteurs à mourir, donc il doit y avoir certains points communs entre eux.

Si nous pouvons trouver les liens entre ces gènes individuels, avec optimisme nous pouvons comprendre pourquoi motoneurones meurent dans la SLA et nous pouvons cibler des thérapies contre elle. »

De toutes les recherches faites à ce jour, qu'un seul projet a obtenu l'approbation de la phase trois nécessaire pour continuer sur des essais cliniques humains, mais Taylor est optimiste que ça va changer.

« La prometteuse chose à savoir est que, partout dans le monde et au Canada il y a plus de cliniques et traitements expérimentaux menés que jamais auparavant, et beaucoup d'entre eux sont à ce stade de la deuxième phase où nous allons savoir si ils vont avoir un certain effet sur ralentir la maladie, » dit-il. Taylor a déclaré que, parmi tous les pays du G8, par habitant, certains de meilleures recherches revus par des pairs de la SLA sont effectuée au Canada, qui a un très fort contingent de chercheurs de la SLA. Il y a dix ans, seulement trois personnes effectuaient des recherches dans le domaine. Aujourd'hui, une centaine de chercheurs se concentrent leurs efforts sur la SLA.

Une partie de cette recherche comprend l'étude des avantages de withania somnifera, une médecine traditionnelle indienne qui a été disponible sur les tablettes depuis des années

Travail effectué à l'Université Laval à Québec, a montré que, chez les souris, il a eu un certain effet ralentissant la progression de la maladie. Deux projets distincts à l'Université de Montréal injectent des vers microscopiques et d'embryons de poisson zèbre avec des SLA- responsables gènes, puis en utilisant des robots pour tester des milliers de médicaments sur eux

Les chercheurs espèrent trouver un médicament non précédemment testé qui peut-être avoir une réaction positive chez les patients de la SLA.

La SLA est une maladie difficile à diagnostiquer.

Comme un diagnostic d'exclusion, plusieurs autres maladies doivent être éliminées avant que les patients obtiennent confirmation, parce que c'est un diagnostic dévastateur, a dit Taylor. Médecins sont efforcent d'être en mesure de fournir le diagnostic aux patients plus tôt.

« Si nous y parvenons, et mettre les gens sur les thérapies plus tôt, alors peut-être nous pouvons leur donner une plus longue période de temps avec un meilleur fonctionnement, » dit-il.

Santé Canada prend généralement un à deux ans d'approuver un nouveau médicament sur le marché et la SLA Canada a fait pression pour accélérer cette période.

Avec une maladie mortelle, rapidement évolutive comme la SLA, chaque délai supplémentaire pour ces personnes souffrant est un avantage.

« Ce que nous espérons faire est... ralentir la progression de la maladie, un petit peu pour donner aux gens une meilleure qualité de vie pour une plus longue période de temps, » a dit Taylor. « Et la nouvelle génétique qui sont découverts, c'est où nous nous sentons vraiment que nous allons avoir succès qui vont se présenter pour être quelque chose de très grand dans le domaine et avec optimisme que c'est très bien traduirez vers la clinique. »

Traduction : Ligue SLA : Karla

Source : Northern Ontario Medical Journal

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