La KU Leuven craque le code de la démence fronto-temporale

Bruxelles - Des biologistes moléculaires de la KU Leuven figurent dans la presse mondiale avec une nouvelle méthode qui rapproche un peu un médicament pour la démence. Dans le laboratoire, ils ont imité comment une forme de démence se produit, et ils savaient aussi corriger ce défaut, comme décrit dans le Morgen

  
Philip Van Damme et Catherine Verfaillie ont axé sur trois patients atteints de la démence fronto-temporale. Les biologistes ont pris des cellules de la peau et en ont fait des cellules souches. Alors ils les traitent ainsi pourqu’elles évoluent en cellules corticales, ainsi ils imitent la démence dans leur laboratoire.

Ils ont découvert qu'une spécifique « route », un conduit de signal génétique, est le coupable. « Ce qui fait que les cellules ne se transforment pas en cellules corticales adultes. Nous ne savions pas cela, » dit Verfaillie. L'équipe a su corriger ceci par le biais de la manipulation génétique. Aussi un traitement avec un cocktail de petites molécules a eu cet effet. « C'est la première étape vers un médicament. Il faut chercher maintenant des molécules exactes qui travaillent ciblé. Espérons que cela soit faisable d'ici quelques années. »