Suivre un régime riche en nutriments en cas de SLA

29-01-2013

Des recherches sur la SLA associent le sentiment d’espoir à la disposition à suivre un régime riche en éléments nutritionnels.

(NaturalNews) Une nouvelle étude publiée dans la revue ‘Frontiers in Psychology’, met en lumière les relations entre la haine, le ressentiment et l'espoir chez les personnes affectées par la sclérose latérale amyotrophique (SLA).

La relation entre ces facteurs et la volonté de prolonger la durée de vie en adaptant soi-même son alimentation a également été examinée. La SLA est une maladie neurodégénérative progressive qui affecte les motoneurones. Les personnes atteintes de SLA souffrent de faiblesse musculaire, de réduction de mobilité, de perte de la parole et de problèmes respiratoires. La plupart meurent dans  les trois à cinq ans, seulement 10 % survivent 10 ans ou plus. La communauté médicale considère la SLA comme une maladie à l’issue fatale inéluctable.

La recherche a analysé les réponses à un questionnaire en ligne qui a été créé dans le cadre d'une étude plus vaste. Les gens atteints de la SLA ont été invités à y participer via des forums SLA en ligne, Facebook, un bulletin d'information et une annonce sur un site Web. En plus de données démographiques, les sujets devaient donner des réponses sur leurs sentiments de haine, de ressentiment et d'espoir, liées à leur maladie. Au total, 83 pALS ont répondu au sondage.

Les chercheurs ont constaté que l’espoir domine les sujets interrogés. Environ 70 pour cent des gens espèrent survivre 10 ans ou plus, indépendamment de la découverte éventuelle d’un traitement pharmaceutique efficace.

La communauté médicale ne préconise pas qu'un régime sans sucre et riche en éléments nutritifs peut contribuer à augmenter le bien-être des pALS, mais si la recherche scientifique démontrerait un jour qu'un tel régime allongerait la durée de vie d'un an, 18 % des interrogés signalent qu'ils ne suivraient pas ce régime alimentaire. Environ 5% déclarent qu'ils ne suivraient pas ce régime même s'il était établi qu’il allongerait la durée de la vie de deux ans ou plus.

Des niveaux plus élevés d'espoir, ainsi que des niveaux plus bas de haine et de ressentiment, ont été signalés par des gens affectés par la SLA depuis un temps plus long. Les gens plein d'espoir détestent moins la SLA et signalent moins de ressentiment concernant leur vie avec la maladie. Les femmes déclarent plus de ressentiment sur leur vie avec la SLA que les hommes. Concernant la constatation lors de l'étude que les personnes mariées ont plus d’espoir et moins de haine contre la maladie, les chercheurs suggèrent: « le mariage peut protéger de la souffrance associée à la haine de la vie avec la SLA et renforcer l'espoir en un avenir... ».

Une autre étude a révélé que ceux qui espèrent survivre 10 ans ou plus, faisaient partie de ceux qui se déclaraient plutôt enclins à adapter leur régime alimentaire, s’il s’avèrerait que cela allongerait leur durée de vie. L'étude scientifique de ‘Frontiers in Psychology’ est la première étude scientifique qui montre que certains pALS seraient prêts à sacrifier un an ou plus de leur vie, plutôt que d'adopter une alimentation plus saine.

Cependant, un précédent article de ‘Naturel News’ a déjà traité d’une recherche qui suggère qu’une alimentation riche en sucre, recommandée par des associations de SLA ou de dystrophies musculaires, pourrait s'avérer dangereux pour les gens atteints de la SLA (http://www.naturalnews.com/032380_Lou_Gehrigs_disease_sugar.html). Mais une étude scientifique doit encore être effectuée afin de vérifier cette hypothèse.

D'autres recherches scientifiques sont nécessaires pour établir si un régime sans sucre et riche en nutriments serait plus bénéfique que les régimes riches en sucre recommandés par les associations SLA et de dystrophies musculaires, et même augmenterait la longévité des pALS.

Cette étude a été réalisée par Craig Oster, Ph.d. et Francesco Pagnini, Ph.d. Dr Oster est lui-même un pALS, et défie toutes les statistiques de la maladie en survivant depuis plus de 18 ans, il utilise une approche holistique, comme préconisée par ‘Natural News’.

Le rapport complet de l’étude, y compris les interprétations faites par les chercheurs, est disponible sur: http://www.frontiersin.org

Pour plus d’informations, cliquez ici

 

Traduction : Fabien

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