La nouvelle étude révèle du potentiel pour un nouveau traitement radical de paralysie et de la maladie du cerveau

04-08-2005

La nouvelle étude révèle du potentiel pour un nouveau traitement radical de paralysie et de la maladie du cerveau

- L étude suggère des applications ambitieuses. Les résultats avaient un impacte sur des millions de gens avec des lésions à la moelle épinière, la maladie de Alzheimer, la SLA, la maladie de Parkinson et d’autres maladies affaiblissantes.

Helsinki, la Finlande, le 25 juillet 2005 – une étude, publiée aujourd’hui, a pu révéler la clé pour le traitement de presque 140 millions de gens dans le monde entier qui souffrent de lésions à la moelle épinière, de la maladie de Alzheimer, de la SLA et d’autres maladies neurologiques désastreuses.

L’étude, publiée dans le ‘Journal des Recherches de Neurologie, démontre comment une protéine, appelée tri-peptide KDI (KDI) peut bloquer les conséquences nuisibles d’une substance, appelée ‘le glutamate’, qui est présente dans toutes les maladies du cerveau dégénératives et dans toutes les lésions à la moelle épinière. Cette substance cause la mort permanente des cellules, et prévient la réparation des connexions nerveuses endommagées. Le glutamate se produit comme partie d’une réaction naturelle du corps aux dégâts du système nerveux central.

Dans la nouvelle étude, les chercheurs du Laboratoire du Cerveau à l’Université de Helsinki (www.brainlab.fi) et à Johnnie B. Byrd, Sr., Alzheimer’s Center & Research Institute à Tampa, Fla, démontrent que la KDI peut constituer un blocage potentiel et de grande portée des processus de dégâts du glutamate. La KDI dispose de l’énorme capacité de protéger le cerveau et la moelle épinière contre la mort des cellules et de stimuler la croissance de nouveaux cellules

Les essais cliniques humains sont censés commencer l’année prochaine. Jusqu’à présent, on n’a pas encore rencontré des effets secondaires toxiques dans les recherches, et les chercheurs finnois ne les attendent pas, vu que la KDI apparaît de façon naturelle dans le corps humain, y inclu le système nerveux central. Un second avantage, c’est que la KDI peut facilement être synthétisée, évitant ainsi les problèmes relatifs à la donation de cellules humains.

L’inversion de la paralysie chez des rats offrait des indications pour des applications de grande portée.

Les nouveaux résultats suivent à des études antérieures, dans lesquelles la KDI, injectée dans la colonne vertébrale de rats paralysés, produisait des effets dramatiques. Les rats étaient capables de porter du poids et de marcher de nouveau après à peine 3 mois. Des expériences en laboratoire ultérieures ont démontré que la KDI était capable d’activer la croissance des nerfs dans des zones endommagées et de prévenir la mort de cellules cérébraux. Ces résultats ont montré le chemin pour de nouvelles recherches avec des cellules humains.

Pour la nouvelle étude, le Dr. Päivi Liesi, M.D., PH D., et son équipe de recherche, ont appliqué la KDI à des cellules du cerveau humains dans le laboratoire, afin de voir si la capacité extraordinaire de la KDI de prévenir la mort de neurones et de stimuler la régénération, peut être liée à son effet inattendu sur le système de glutamate. On a pu conclure des études que la KDI est capable de bloquer diverses formes de la fonction glutamate, ce qui donne à croire qu’elle peut avoir des applications de grande portée.

La signification plus vaste de cette recherche implique que le traitement avec la KDI peut devenir la première thérapie naturelle et ciblée pour des personnes qui ont des affections au système nerveux central, qui mène à la paralysie et à tout un éventail de maladies comme l’Alzheimer et la SLA, pour lesquelles il n’existe pas de traitement actuellement, selon Dr. Liesi, chef du Laboratoire du Cerveau et, ancien scientifique invité aux Instituts Nationaux de Santé.

La nouvelle approche pourrait mener plus rapidement à de véritables résultats.

Les recherches à long terme de Liesi, sont basées sur une découverte originale de George Martin, Ph.d., et ancien directeur scientifique de l’Institut National du Vieillissement aux Instituts Nationaux de la Santé. Dr. Martin a découvert la molécule "laminin", dont la KDI est dérivée. Dr. Liesi a identifié le rôle de laminin dans le système nerveux et était capable d’isoler la KDI d’une molécule plus grande. Après une étude intensive de ses effets dans le système nerveux central, elle commençait à reconnaître l’énorme potentiel thérapeutique de la KDI.

"L’un des aspects formidables relatifs à cela, est le fait que les découvertes de Liesi sont déjà prêtes pour des tests en prime time. Nous ne devons pas passer une longue procédure de développement de drogue qui peut prendre facilement une dizaine d’années", selon Dr. Martin. "Ceci représente une nouvelle approche très prometteuse, en particulier parce qu’elle peut être appliquée et testée de façon rapide avec une variété de désordres. La capacité de traiter des maladies de cerveau dégénératives et des lésions à la moelle épinière à l’aide d’une substance qui est naturellement présente dans le corps est révolutionnaire".

"Je suis très excité quant à l’usage clinique potentiel de la KDI et quant à la perspective sur des tests cliniques", a dit Dr. Victor Krauthamer, PH D., ancien collaborateur de recherche de Dr. Liesi, qui parle en tant que scientifique indépendant. Dr. Krauthamer est également un scientifique de recherche à l’U.S. Food and Drug Administration, au Centre des Outils et à la Santé Radiologique. "Si ces résultats sont confirmés dans d’autres recherches, et s’il y a un véritable traitement pour une variété de maladies neurologiques qui sont intraitables actuellement, ceci pourrait constituer l’une des plus grandes découvertes dans le traitement de conditions neurologiques pendant les 50 dernières années."

Dr. Liesi mène ses recherches actuelles en collaboration étroite avec le Johnnie B. Byrd, SR., Alzheimer Center & Research Institute à Tampa, Fla. L’Institut Byrd se consacre à aider et à coordonner la recherche, à développer des collaborations nationales et internationales. Le but de cette collaboration internationale productive consiste à transformer les résultats de recherche en des applications pratiques cliniques aussi vite que possible, en remettant le début de la maladie, et ensuite, en retardant et en mettant un frein à la progression de la maladie. Visitez le site www.floridaalz.org pour plus de details sur les efforts en cours de l’Institut Byrd.

Vous pouvez retrouver les détails de la recherche de Dr. Liesi’s et des informations supplémentaires sur le site suivant, www.brainlab.fi , lié à l’Université de Helsinki. Cette Université est l’une des universités les plus excellentes de l’Europe ; on s’y concentre sur des recherches scientifiques de haut niveau et sur l’éducation des chercheurs. Les résultats des recherches et les cours fournis à l’Université sont applaudis dans le monde entier.

Share