Des molécules prometteuses stabilisent la protéine qui est impliquée dans la SLA

20-02-2005

La thérapie SLA exemplaire empêche le développement de la mutation SOD1.

Des molécules prometteuses stabilisent la protéine qui est impliquée dans la SLA.

Les scientifiques ont rapporté que plusieurs formes de molécules, présentes dans des compositions existantes dans le laboratoire, peuvent freiner la jonction de mutant superoxide dismutase (SOD1). La SOD1 est la protéine dont le gène est interrompu dans certaines formes héréditaires de la SLA.

Ces molécules efficaces sont primordiales pour le développement d’une nouvelle thérapie pour traiter la maladie. Le Professeur Peter Lansbury, scientifique à Harvard, a dit : ‘Les compositions que nous avons identifiées, manifestent une bonne activité dans l’éprouvette et nous travaillons dur pour augmenter leur force en fabriquant et en testant plusieurs variants’.

Lansbury y ajoutait : ‘En même temps nous voulons chercher un partenaire chez des entreprises pharmaceutiques, en espérant que l’une de leurs mille compositions liées à la marque, nous offrira un meilleur point de départ pour un tel processus d’optimalisation.

L’équipe des scientifiques de Harvard, partiellement financée par l’Association de la SLA (ALSA), a testé une collection de compositions, en cherchant une qui conviendrait à stabiliser l’enzyme dans l’espace critique dans la protéine SOD1. Lorsqu’on divisait les couples, les unités formaient un seul ensemble’.

Apparemment cette collection d’unités de la SOD1 mutante est toxique, vu qu’elles se forment à l’intérieur du système nerveux des patients SLA. En cas de SLA, les neurones moteurs meurent, ce qui entraîne une faiblesse progressive des muscles qui sont indispensables pour mouvoir, parler et respirer. D’une façon ou d’une autre, la SOD1 modifiée tue les neurones moteurs.

Beaucoup d’espaces à l’intérieur de la protéine SOD1 sont modifiées à cause de changements, identifiés par les scientifiques auprès des familles avec une forme héréditaire de la SLA. Environ 5 à 10 pourcent de tous les cas SLA est héréditaire. L’aspect commun à chaque changement, est un trouble dans la structure de la SOD1, bien qu’elle continue à fonctionner. Ainsi, la SLA n’apparaît pas suite à la perte de fonction de la SOD1, mais probablement à cause de la présence d’une substance toxique chez d’autres molécules SOD1. L’objectif de beaucoup de scientifiques dans ce domaine consiste à bloquer ce trouble.

Les scientifiques ont testé plus de 1.5 million molécules, à l’aide de logiciels élaborés par l’entreprise de Schrodinger (www.schrodinger.com), et ils ont trouvé une centaine de structures suggestives.

15 de ces compositions semblent empêcher la jonction SOD1. Voilà ce que les scientifiques ont expérimentalement démontré dans des éprouvettes. On a déjà examiné le fichier entier à base des règles Lipinski, une série de règles qui aident à sélectionner les molécules avec les caractéristiques requises, des grandes bases de données.

Ces compositions représentent un bon point de départ pour le développement d’une nouvelle thérapie, selon les chercheurs. En plus, ils espèrent obtenir une composition qui pourra être administrée aux modèles souris SOD1 transgénétiques avec de la SLA héréditaire, dès que celle-ci est plus optimalisée pour une thérapie potentielle.

Source : www.alsa.org

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