Performance diagnostique et pronostique de neurofilaments en SLA

08-03-2019

Koen Poesen et Philip Van Damme
Version resserrée

Il y a un besoin de biomarqueurs pour la SLA (sclérose latérale amyotrophique) pour soutenir le diagnostic de la maladie, pour prédire sa progression et pour dépister l’activité de la maladie et les réactions du traitement. Durant la dernière décennie des études multiples ont investigué le potentiel de niveaux neurofilaments, aussi bien dans le liquide céphalo-rachidien et le sang comme biomarqueur pour la SLA. Les subunités de neurofilaments qui ont le plus été étudiées sont le neurofilament chaîne légère (NFL) et le neurofilament phosphorylé chaîne lourde (pNfH). Les niveaux neurofilaments réflectent la lésion neuronale et pour cela ils sont de valeur potentielle dans la SLA et dans d’autres désordres neurologiques. Dans cette mini-revue nous résumons et discutons de l’évidence possible de neurofilaments comme biomarqueurs diagnostiques et pronostiques pour la SLA humaine.

Conclusion
Il en émerge l’évidence que les niveaux neurofilaments peuvent devenir un marqueur pour la SLA, aussi bien pour diagnostiquer la SLA, pour en prédire le résultat, et potentiellement pour le suivi des effets du traitement. Le niveau CSF pNfH semble être le marqueur de diagnostic le plus précis, mais les mesurages sérum ou plasma de pNfH comme de Nfl agissent bien pour prédire la survie et la progression de la maladie. Une recherche plus approfondie est nécessaire pour établir la valeur des niveaux NF pour la stratification et le suivi de la maladie dans des essais cliniques.

 

Traduction : Gerda Eynatten-Bové

Source : Frontiers in Neurology

Share