Second-O ou un deuxième avis médical

Le patient décide lui-même !

Est-ce que mon spécialiste considère comme un signe de méfiance si je consulte un autre médecin pour avoir un avis supplémentaire? La réponse est, sans tourner autour du pot: Oui, c'est possible. Mais cela, c'est le problème de votre médecin et non le vôtre en tant que patient.

Il est parfois utile de recevoir un avis supplémentaire. Par conséquent, la Mutualité Chrétienne propose ce plan sous le nom de Second-O.

À un médecin consulté pour un deuxième avis, les patients disent souvent: mon médecin habituel ne doit pas apprendre que j'ai aussi consulté un autre médecin, ne le mentionnez pas dans votre rapport. En fait, en tant que patient, c’est vous qui décidez quelle relation vous voulez entretenir avec votre médecin: une relation transparente ou se taire. Mais il est clair que vous avez tout avantage à avoir une relation de confiance et de qualité avec votre médecin de famille. Cela semble une règle d'or universelle. De toute façon nous pensons que nous, les médecins, avons comme rôle de rappeler aux patients qu'ils peuvent bien entendu demander un deuxième avis avant que la décision d’entamer un traitement ou une intervention ne soit prise. Le temps, où le médecin déterminait seul ce qui devait être fait avec vous, est révolu. Les décisions se prennent en discussion mutuelle, et le patient a le dernier mot.



Le deuxième avis que vous obtenez via Second-O, est communiqué à votre autre médecin.



• Responsabilisation

Est-ce que cet avis est réellement donné?

Oui, les médecins consultés peuvent proposer cela à leurs patients. Demandez opportunément un avis à quelqu'un d'autre. En tant que patient, si vous avez des questions concernant un traitement que votre médecin vous a prescrit et si vous n’êtes pas convaincu par ses arguments, il vaut mieux demander un deuxième avis. Finalement c’est vous qui prenez la décision en tant que patient, c’est vous qui décidez d’autoriser les choses ou pas, vous qui optez ou non pour un type de traitement. Vous devez donc bien vous informer. En cas de doute sur la solution proposée, continuez à vous informer jusqu'à ce que vous en soyez convaincu. En effet, il s'agit souvent de traitements importants : j'opte pour une chimiothérapie ou pas ? Je laisse amputer mon sein ou pas ? J’accepte une chirurgie à l’œil ou pas ? C’est vous qui choisirez, surtout si le premier et le deuxième avis ne correspondent pas. Votre médecin de famille peut sans doute vous y aider.



La procédure Second-O fait partie de la responsabilisation du patient.



Pour quelles sortes d’affectation un second avis est-il indiqué? 

C’est vous qui décidez en tant que patient. De tous côtés, il est question de la responsabilisation du patient : permettre aux patients de décider eux-mêmes à leur sujet. Bien s'informer en demandant un deuxième avis en fait partie. Et la procédure seconde-O s'intègre parfaitement dans cette responsabilisation.

Est-ce qu’il y a eu tant de problèmes médicaux signalés que la demande d’un deuxième avis est devenue une priorité pour le secteur des soins de santé? 

Il n’y a peut-être pas un problème immédiat, mais bien une évolution vers la proposition d’un tel produit sur le marché. Vous pouvez déjà maintenant acheter un deuxième avis à des entreprises commerciales. Mais on peut faire mieux: avec Second-O, le deuxième avis est transmis à votre médecin traitant et non seulement posté dans votre boîte aux lettres avec la mention qu’il s’agit de l'avis d'un spécialiste en Asie ou en Amérique, ou de n’importe quel autre endroit. Nous avons suffisamment de connaissance spécialisée et une excellente expertise dans notre environnement belge. C’est pour cette raison que nous avons choisi, pour Second-O, de travailler avec le Universitair Ziekenhuis de Louvain, mieux connu comme ‘Gasthuisberg’, qui dispose également d’un vaste réseau dans toute la Flandre et peut ainsi impliquer aussi d'autres spécialistes. »

Est-ce que Second-O n’est pas aussi un argument précieux de publicité et d’information sur les avantages pour recruter de nouveaux membres pour la mutualité? 

Oui, mais pourquoi pas, dès lors qu’il s’agit d’un produit bon et utile. Mais rassurez-vous, l’aspect publicitaire n'a jamais été une considération lors de la préparation et la mise en œuvre de Second-O.