Des étudiants CMU créent des applications pour des patients SLA

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23-12-2014

Par Michalel Lynch

Il y a plus ou moins 30.000 Américains qui souffrent de SLA selon l’Association ALS.

Neil Alexander est un de ces gens.

« A la fin vous devenez paralysé », il dit, »et vous ne pouvez pas parler ».

C’est la raison pour laquelle iExpress est développée.

L’application, développée par les étudiants gradués à Carnegie Mellon University Abhishek Sharma et Douglas Rew, permet des patients SLA de communiquer digitalement avec leurs soignants. En utilisant un traqueur d’œil et une plaque un patient peut sélectionner et envoyer un message, seulement en l’observant.

« Je serais capable d’activer ce programme pour envoyer un message à mon épouse qui peut le recevoir sur son téléphone », Alexandre a dit. »Cette technologie lui permet de marcher dans sa maison et d’entrer dans le jardin, et moi, je peux toujours communiquer avec elle ».

L’application peut être utilisée pour avertir un soignant qu’un patient a faim, doit aller aux toilettes, désire parler ou a besoin d’aide d’urgence. Tous les messages sont donnés avec un son spécial pour qu’un soignant sache si la situation est urgente. Par exemple : le patient a besoin d’aide urgente : le renseignement a l’air d’une alarme d’incendie mais quand le patient peut uniquement parler, le bruit est plutôt un ping doux.

Selon Alexander le seul désavantage de l’application est le montant limité des instructions qu’on peut donner.

« Le but de ceci est quelque chose de simple, payable, à distribuer facilement : ainsi vous devez trouver une balance, » il disait.

Sharma reconnaît que l’application fait parfois des erreurs, mais disait qu’il est nécessaire d’améliorer l’exactitude de l’application.

« Nous sommes limités par l’espace de la plaque », il disait, « et une autre chose : si nous avons trop de boutons, il est possible que l’utilisateur ne trouve pas les boutons nécessaires quand la machine commence à bouger. »

Alexander et Sharma ont dit que des traqueurs d’œil ne sont pas quelque chose de nouveaux mais normalement ils sont très chers çàd ils coûtent quelques milliers de dollars. Le système iExpress est développé pour coûter quelques cents dollars, selon Alexander.

Sharma a dit que Alexander a été consulté pour développer et tester quelque chose qui est applicable et peut être employé directement dans la vie réelle d’un patient », selon Sharma.

« C’est vraiment une expérience intéressante de développer quelque chose qui est vraiment applicable et pourrait être utilisé directement dans la vie réelle d’un patient », Sharma a dit.

 

Traduction : Axel Massart

Source : WESA

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